L’éducation n’est pas une marchandise

FORUM MARDI 31 JANVIER
« LE LIBERALISME CONTRE L’EDUCATION »
12h30 - Campus de JUSSIEU - AMPHI de CHIMIE
Annexe de la rue Cuvier - Métro lignes 7 et 10, arrêt Jussieu

Avec la participation de :

  • Pierre Fouilhoux, Attac Campus, Commission Marchandisation de l’éducation
  • Un-e syndicaliste enseignant-e
  • Un-e étudiant-e de l’université de Paris III-Censier, membre du Collectif pour une alternative au libéralisme

Organisé par : Collectif pour une alternative au libéralisme de Censier, Collectif du 29 mai de Sorbonne
Forum unitaire de Jussieu (Unef Paris 7, JCR, Attac Campus, UEC)
SUD Ecole du Louvre et JCR

L’éducation n’est pas une marchandise

L’idéologie libérale qui pousse notre société à vouloir ouvrir toute activité humaine à la concurrence et à « la loi
du marché » progresse peu à peu dans l’enseignement supérieur. Sous des prétextes budgétaires, cette réelle
marchandisation de l’éducation veut transformer les universités en entreprise où les étudiants deviennent des
clients et les enseignants des prestataires de services.

Aux niveaux international, européen et national, des réformes (AGCS, stratégie de Lisbonne, pôles
d’excellence) ont commencé à détruire les équilibres démocratiques dans ou entre les formations. Comment
imaginer que la concentration des matières sur quelques universités de prestige ne va pas encore creuser les
disparités d’accès à l’éducation supérieure ? Bien au contraire, on constate une montée de la précarité des
étudiants et une remise en question de la gratuité des études, stigmatisant d’avantage les jeunes (chômage,
emplois précaires, nouveau contrat première embauche,...).
L’université privée à l’américaine où les étudiants-clients proviennent des classes sociales élevées. La
diminution globale des savoirs. La remise en question du statut d’enseignant-chercheur. La fin de la recherche
publique libre. Il est aujourd’hui nécessaire et urgent de dire non.

A l’image des mobilisations altermondialistes, du mouvement antiguerre, des luttes étudiantes, du mouvement
lycéen mais aussi des émeutes des quartiers populaires, une résistance à la marchandisation de l’éducation est
possible. Des initiatives existent pour proposer des alternatives à ces dérives libérales dans les associations
altermondialites et dans les collectifs du 29 mai issus de la campagne du « Non » de gauche contre le TCE. Ces
derniers organisent partout des forums de débat dans le but de constituer une charte antilibérale lors d’assises
nationales en avril prochain.