La Tunisie, pays où les libertés fondamentales sont baffouées

Communiqué

SOFIENE CHOURABI, militant actif de RAID Attac Tunisie, a été Interpellé ; vendredi 18 novembre 2005, par des agents de l’Irchède (police politique), puis il a été conduit au District de la Sûreté de Bab Bhar pour être y être interrogé. Puis il a été relâché en début de soirée.

Il a été interrogé notamment, à propos de son soutien actif à la dernière grève de la faim
d’opposants illustres à la dictature locale, de même que sur sa participation à la dynamique du Forum Social des Jeunes et sur ses différentes contributions dans les forums de discussions dans le Web à propos des luttes politiques et sociales pour les libertés dans le pays.
Par ailleurs, au cours de la dernière semaine, avant et pendant le Sommet Mondial sur la Société de l’Information, plusieurs membres de Raid Attac Tunisie ont été agressés par la police alors qu’ils tentaient de faire valoir, aux côtés d’autres militantes et militants associatifs et opposants au régime policier, leurs droits d’expression et de manifestation. Dans le même temps, le domicile du Porte parole de RAID Attac Tunisie a été assiégé, de jour comme de nuit, par un important dispositif policier.

L’organisation de la seconde cession du Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI) n’a pas pesé lourd face à l’obsession sécuritaire et répressive d’un pouvoir obstinément anti-démocratique. Pourtant, les revendications du mouvement démocratique n’ont rien d’excessif ! Ne parle-t-on pas de revendications pour un Smig démocratique : liberté de la presse et de l’information, liberté d’opinion et d’association et libération des prisonniers politiques.

Tunis, le 19 octobre 2003

RAID Attac Tunsie

Le porte-parole
Fathi CHAMKHI