Rapport d’activités, 2005

Coordination attac-Campus - Bilan d’activité, exercice 2005

I - Campagne référendaire

Suite à ce qui fut décidé lors de la réunion de la coordination attac-Campus tenue à Dijon (novembre 2004), un outil collectif d’intervention sur les campus dans le cadre de la campagne référendaire a été réalisé. Il s’agit de la Roue de la Constitution, dont le principe était simple : une roue, divisée en huit pans, chacun décortiquant un article emblématique du Projet de Traité établissant une Constitution pour l’Europe ou analysant une entrée thématique, était tournée par les personnes que nous rencontrions sur nos stands. Selon le pan s’arrêtant au niveau d’un curseur fixe, nous déclinions alors tel ou tel point du Traité. Cela était l’occasion d’engager une conversation sur l’esprit ultra-libéral du Traité qui était proposé.

Les textes accompagnant cette Roue ont été définis collectivement via Internet et la finalisation informatique a été proposée à tous les groupes locaux attac-Campus (mars 2005). Chacun d’eux a alors pu imprimer la roue et s’en servir sur son propre campus.

La Roue a également donné lieu à une impression professionnelle grand format qui a été présentée dans le stand attac-Campus lors de la Fête du NON de attac tenue à Paris-Expo (avril 2005). Cette version a ensuite circulé auprès des comités locaux (franciliens) qui souhaitaient tenir un stand avec cet outil interactif.

Aux côtés de cet outil d’intervention souple les midis dans les lieux de passage des campus, les groupes attac-Campus, seuls ou dans un cadre unitaire, ont organisé sur les campus des conférences-débats à propos du projet de Traité. La coordination attac-Campus a également été à l’initiative de la création de l’Appel des 200 Jeunes, qui a permis, outre un rassemblement de nombreuses organisations présentes dans la jeunesse, d’empêcher que les partisans du OUI ne prétendent que la jeunesse, en tant que telle, était favorable au Traité. Nous avons également réalisé des tracts et des analyses communs que nous avions sur nos tables d’information. Nous avons également réagi de manière collective par la rédaction de communiqués à la fermeture des amphis des universités pour la tenue de débats d’informations.

II - International

La participation de attac-Campus à la réunion des attac d’Europe en Norvège (mai 2005) a permis de prendre quelques contacts avec les groupes universitaires de attac dans quelques autres pays d’Europe et de comprendre les différentes réalités des attac au sein de l’Europe. Le bilan de cette première rencontre est assez mitigé, en ce sens qu’elle n’a pas, à ce jour, donné de suites en termes d’échanges militants réguliers.

Un atelier a été tenu lors du FSMed de Barcelone (juin 2005) dans l’objectif de construire un Réseau Inter-Universitaire Méditerranéen. La participation à cet atelier a été bonne, en termes de personnes issues de différents pays méditerranéens et/ou issues de structures diverses. Les suites de cet atelier sont toutefois décevantes, en ce sens qu’il n’a pas été possible de réaliser les deux ateliers que nous avions projetés de tenir lors du FSE d’Athènes un an plus tard - et ce, malgré notre participation à l’AEP d’Istanbul (septembre 2005) et nos tentatives de relance, via une liste de discussion créée à l’occasion, de la dynamique amorcée à Barcelone.

Un atelier a été tenu lors du G8 Alternative Summit d’Edinburgh (juillet 2005) où nous avions invité nos camarades européens rencontrés en Norvège. Cet atelier se voulait être une première concrétisation des contacts pris quelques semaines auparavant en Norvège lors de la réunion des attac d’Europe, et également un prolongement - cette fois-ci davantage centré sur le Nord de l’Europe - de ce que nous avions tenté de mettre en place à Barcelone lors du FSMed.

La présence en Ecosse de personnes de la coordination attac-Campus a également donné lieu à une synthèse collective de ce G8 et de son contre-sommet, qui fut notamment publiée sur la liste LOCAL.

III - Vie interne

La réunion de la coordination attac-Campus tenue à Rennes (avril 2005) a vu la coordination se doter de nouveaux outils (comme par exemple une newsletter d’information) et tenter une meilleure répartition des tâches effectuées par chacun/e d’entre nous. La réunion tenue à Clermont-Ferrand (décembre 2005) a prolongé cette dynamique de répartition des tâches et a été l’occasion d’esquisser une formalisation de cette répartition, ainsi que de définir quelques groupes de travail thématiques (groupe « Enseignement supérieur », groupe « Les jeunes, premières victimes du néolibéralisme », groupe « Banlieues », etc.).

Deux numéros du Journal Attac Campus (février & septembre 2005, centrés sur le référendum du 29 mai et sur le post-29 mai, respectivement), ont été collectivement rédigés, imprimés par attac-France, puis distribués vers les groupes locaux attac-Campus afin que ces derniers puissent disposer d’un document supplémentaire, en vente à prix libre, sur les tables qu’ils tenaient.

La réunion de Clermont-Ferrand (décembre 2005) a vu émerger un besoin d’être mieux défini au sein des activités de attac-France, et nous avons en ce sens demandé à ce que puisse être tenue lors d’un CA de attac-France une discussion sur les orientations stratégiques de la coordination (objet social : relais des campagnes et thématiques de attac sur les campus et lieux assimilés + audience de attac au sein de la jeunesse).

Dans ce même esprit, l’Université d’été de Poitiers (août 2005) a été l’occasion de tenir, en plus d’un stand permanent, deux ateliers, l’un de présentation de attac-Campus aux adhérentes-ts présentes-ts, l’autre de travail entre nous afin de préparer la rentrée universitaire. Des personnes de la coordination attac-Campus sont également intervenues lors de l’Université d’été dans la préparation de deux séminaires, l’un sur la désobéissance civique, l’autre sur la précarité des jeunes chercheurs.

Concernant les relations entre la coordination et l’ensemble de l’association attac-France, deux personnes de la coordination attac-Campus ont participé à la commission « Fonctionnement » (premier semestre 2005) ; quatre personnes de la coordination sont inscrites sur la liste du CA de attac-France et sont chargées de veiller à la bonne circulation de l’information entre les membres de la coordination et le CA ; deux personnes de la coordination sont invitées à participer à chacun des CA de attac-France (nous avons sur ce point préféré une rotation des personnes allant au CA plutôt que des représentants permanents de la coordination : cela a permis a davantage de personnes de la coordination - une dizaine, issue de groupes locaux différents - de s’impliquer dans la vie interne de attac-France).