Qui sommes nous ?

Début du XXIème siècle, ère de la mondialisation li­bérale : la démocratie et les droits fondamentaux reculent face au marché et l’environnement paie un tri­but plus lourd que jamais.

Mais la résistance s’organise : ici et là bas, un vaste mouvement émerge, international, hétéroclite et mouvant : l’ altermondialisation.
En 1998, des militants créent ATTAC (Association pour la Taxation des Tran­sactions Financières pour l’Aide aux Citoyens) autour d’un constat : la mondialisa­tion financière aggrave l’in­sécurité économique et les inégalités sociales. Tandis que l’association a rassem­blé 30 000 adhérents en France et que se sont créés des Attac dans une quaran­taine de pays, des groupes se sont constitués sur nos campus.
En 2003, une coordination natio­nale des Attac Campus naissait, avec l’idée de partager les expériences et les travaux de chacun, et de se doter d’une présence nationale. Depuis lors, la co­ordination a redynamisé le développement d’Attac en direction des jeunes et de tous ceux qui gravitent au­tour des campus : les groupes locaux d’Attac Campus participent à la re­politisation des universités et au développement d’un esprit citoyen et participatif, en étendant la présence et l’action d’Attac au sein des universités.
Animés par le souci de porter une information alter­native, sur des sujets aussi cruciaux et variés que les politiques économiques, les services publics (et notamment l’enseignement supérieur), la guerre globale, les droits fondamentaux ou l’écologie, nous organisons des conférences, des projections de films, des concerts, nous éditons des journaux.
Nous participons aux grands rassemblements alter­mondialistes, tels que le contre-G8
d’Évian où nous nous sommes impliqués notamment dans l’organisation du village intergalactique, le rassemblement du Larzac ou les Forums Sociaux Européens de Paris/St Denis et Londres. Nous cherchons aussi a développer des modes d’actions politiques alternatifs : nous participons à des actions de désobéissance civile, comme les actions de blocage lors des contre-sommets ou des actions symboliques comme le 20 mars 2004 dans les cortèges de la manifestation internationale contre la guerre.
De la même façon, notre mode de fonctionnement tente de rompre avec celui des organisations politiques traditionnelles. Nous sommes organisés de façon mixte et horizontale : pas d’organisation pyramidale, de hiérarchie, de centralisation parisienne... Nous pensons que la fête fait aussi partie de la lutte. Attac campus, c’est de la politique enrichie en joie de vivre !
Tout récemment notre coordination s’est dotée d’un site internet et réalise un journal national dont le « numéro 0 » existe depuis octobre et dont voici le numéro 1. C’est une étape supplémentaire de cette dynamique : être plus proche encore des jeunes que nous fréquentons, mieux les informer et mieux les mobiliser. Réunir des analyses de fond lisibles et des luttes concrètes. Résister et proposer.
Pour les semaines qui arrivent, nous avons décidé collectivement de nous investir prioritairement dans la mobilisation pour un « non » anti-libéral au projet de « Constitution » européenne, considérant que les étudiants et jeunes que nous sommes ne peuvent rester sans voix face à ce texte qui réglera l’avenir européen des prochaines décennies. Notre campagne se déclinera sous la forme d’outils de vulgarisation, de moments d’information et de sensibilisation, et d’actions concrètes reproduites simultanément par plusieurs Attac Campus, actions que nous pensons répéter régulièrement dans le temps. Nous consacrons ainsi une large part de ce journal au projet de « Constitution ».
Pour cette campagne, nous avons besoin de toutes les forces militantes disponibles et que chacun trouve sa place dans cette initiative nationale.
Toutes les idées, conseils et renforts militants sont les bienvenus et on espère vous retrouver très vite dans les luttes et avec les groupes Attac Campus !